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Photo du rédacteurLéa-Marie Gosselin

La place de l'art dans la publicité

Dans la société actuelle, l’art et la publicité sont vues comme deux choses distinctes. L’une perçue comme le démon voulant te faire dépenser, l’autre perçue comme une échappatoire. Et si je vous disais que les deux ne vont pas sans l’autre ? Blasphème, cette personne n’a pas raison, la différence est très grande ! Eh bien non, aux tableau la galerie d’art, à la publicité la création artistique. Je crois que tous somment d’avis que l'art n’a pas qu’une seule forme : peinture, sculpture, musique, danse, maquillage, etc.  Alors quelle serait la différence entre l’art et la publicité ?

 

La reprise de plusieurs œuvres d’arts dans la publicité est fréquente ; utiliser l’œuvre en tant que tel, l’ajuster au sujet de la campagne ou encore représenter le style d’un certain artiste. Sans aucun doute, je suis d’avis qu’il est important de réutiliser des œuvres connues afin de les faire ressortir à notre manière. Un plan stratégique qui permet non seulement de vendre plus, mais de faire vivre intemporellement une œuvre de plusieurs années ou de seulement trois semaines. Un parfait mélange donnant de la visibilité aux artistes en plus de permettre à la marque de se positionner et de faire transparaître ses valeurs. En utilisant les œuvres d’arts, les compagnies ont l’opportunité de mettre en lumière et d’ouvrir au public leur position politique.

 

L’utilisation de l’art dans la publicité est aussi un grand outil contre la concurrence. Certaines compagnies l’utilisent pour aller rechercher une certaine émotion chez les spectateurs de la campagne, d’autres l’utilisent pour se différencier et sortir du lot. L’utilisation des œuvres dans les plans marketing est nommée « l’artketing », dans cette stratégie plusieurs différentes utilisations ou détournements peuvent être faits.

 

Premièrement, il y a le détournement dit « identique » où la compagnie réutilise une œuvre complète sans en modifier le contenu, mais plutôt en s’appropriant l’image de l’œuvre. Un second type de détournement est celui « à la manière de ». Ce type d’utilisation de l’œuvre réutilise le tableau en le mettant à l’image de marque. Le contenu est différent, mais le contenant est pareil. Un des meilleurs exemples de détournement « à la manière de » serait la publicité de Dior, qui recrée Le déjeuner sur l’herbe, un célèbre tableau peint par Édouard Manet. Deux autres types de détournement sont aussi utilisés, tel que « l’évocation culturelle » et le « détournement fragment d’œuvre », qui consiste à recréer le style graphique d’un certain artiste pour le premier et pour l’autre d’utiliser seulement un élément de l’œuvre.

 

Source : Creads

 

L’utilisation de l’art dans le marketing est devenue courant et plus fréquent ce qui est, d’après-moi, une bonne chose puisqu’il permet de garder la culture reliée à l’œuvre. Cette stratégie ne comporte cependant pas que des avantages. Certaines marques essaient cette stratégie en se plantant complètement. Il est important que le produit mis de l'avant ait un lien avec l’œuvre ou du moins que la campagne représente bien le fond et le contenu de l’œuvre d’art utilisée.

 

Attention, il faut se rappeler que l’objectif de la stratégie est de démontrer le côté unique et différent du produit ou de la marque. Faudrait-il que cette utilisation, peut-être trop abusée, doit être plus réglementé ? Qui sait, peut-être qu’une limite d'utilisation sera imposée un jour, mais pour le moment, utilisez les œuvres et faites vivre la culture de l’art dans toutes ses formes !

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